Dans le cadre des nouvelles dispositions de la loi de Régulation Bancaire, avec la réglementation des Intermédiaires en Opérations de Banque et Services de Paiement – IOBSP, les métiers de l’intermédiation sont aujourd’hui susceptibles d’intéresser les collaborateurs des banques, des établissements de crédits et de bancassurance, au moment où ils ont l’occasion de faire le point sur leur carrière et profiter de l’outplacement.

D’origine anglo-saxonne, l’outplacement représente une méthode d’accompagnement d’un collaborateur dans sa recherche d’évolution de carrière, en dehors de l’entreprise qui l’emploie. Généralement proposé par les ressources humaines, l’outplacement n’est aujourd’hui plus réservé aux cadres dirigeants mais concerne désormais tous les salariés, incités à poursuivre leur carrière dans un environnement où leurs acquis professionnels seront le plus efficacement valorisés.

L’économie du secteur bancaire s’avère aujourd’hui très tendue et se trouve menacée par des risques sur l’emploi, notamment en raison de :

– les exigences de Bâle III à la suite de la crise des « subprimes » 

– les surcouts engendrés par une réglementation sécuritaire et prudentielle contraignante

– les dispositions de la Loi Lagarde relative aux crédits renouvelables

– le recul récent des volumes de crédits distribués

 

Une étude du cabinet Roland Berger1 confirme cette tendance : le secteur bancaire européen, qui doit trouver 40 milliards d’euros d’économie financière en cinq ans, devrait perdre 180 000 emplois d’ici à 2017. La France est naturellement impactée : 15% des 38 000 agences bancaires ne sont pas rentables et 10% devraient être fermées.

 

Parallèlement, l’intermédiation bancaire dans la distribution du crédit à l’habitat progresse fortement. Sa part, qui n’atteignait que 14% en 2006, se chiffre aujourd’hui à 21% et devrait atteindre 50% d’ici cinq ans. En France, plus de 50% des IOBSP en exercice ont une expérience bancaire et près de 20% une expérience en assurance.

 

Il est ainsi probable que les banques transfèrent progressivement une partie de la charge de leur front office en production de crédits immobiliers aux courtiers. Il s’agira pour elles de contenir leurs coûts qui ne sont pas rémunérateurs sur cette ligne de production et de reporter leurs efforts sur les ventes de produits et services à forte valeur ajoutée.

 

Dans cette perspective d’évolution dynamique, qui tranche résolument avec la morosité économique ambiante (chômage et inactivité en hausse), les réseaux de courtage nationaux apparaissent comme un véritable vivier d’emploi, en mesure de recruter, au cours des trois prochaines années, de 2 000 à 3 000 collaborateurs (salariés et chefs d’entreprise exerçant en profession libérale).

A propos d’In&Fi Crédits :

Filiale de Global Franchise Crédit, le réseau In&Fi Crédits (près de 100 agences) est le 5ème opérateur national avec plus de 6500 dossiers de crédit en 2012, pour une distribution globale de 900 millions d’euros et un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros. Pascal Beuvelet président fondateur d’In&Fi Crédits a également occupé les fonctions de président de l’AFIB IMMO, le syndicat des IOB spécialisés en crédits immobiliers.

http://www.franchise-credit.fr/

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