… pas forcément au même niveau

La qualité de vie professionnelle repose avant tout sur les relations avec les collègues (de 64% pour les Espagnols à 81% pour les Néerlandais, les Français étant à 78%) puis sur l’espace dont le salarié dispose pour travailler (57% pour les Allemands et 55% pour les Néerlandais).

Des particularismes nationaux se dessinent toutefois derrière ces deux principaux piliers de la qualité de vie au travail. Les salariés suédois accordent par exemple une importance majeure à l’absence de bruit (51% des répondants), tandis que la qualité de l’aménagement du bureau est davantage citée par les Espagnols (36%) et les Britanniques (31%). Dans les pays nordiques, la climatisation est particulièrement importante, mentionnée par ¼ des salariés suédois et néerlandais.

Les salariés établissent un lien entre la santé et l’aménagement des espaces de travail et pointent du doigt la durée quotidienne du travail sur écran, mentionnée par 69% des Espagnols et 47% des Néerlandais, l’ergonomie de leur siège de bureau (55% des Espagnols) et la température ambiante (54% des Néerlandais). Atypiques de ce point de vue, les Allemands se déclarent moins convaincus de l’impact de leur espace de travail sur leur santé physique (66%).

Systématiquement mentionnée dans le trio de tête des éléments les plus importants dans le travail, la qualité de vie semble primer davantage au Royaume-Uni (53%), en Espagne (48%) et en France (45%). Dans le palmarès des Français se distingue en premier lieu l’intérêt du travail (50%, à quasi égalité avec les Suédois, 51%). Enfin la localisation (prioritaire pour 33%) ce dernier item s’expliquant notamment par le fait que le télétravail est encore peu développé dans l’Hexagone.

Du côté allemand, le pragmatisme est de rigueur : on pense à l’intérêt du travail (58%), puis au salaire (49%). Une importance accordée à la réussite financière que partagent aussi les Néerlandais (44%).