Dans le prolongement de la Conférence sociale de juillet, le MEDEF est force de proposition. Il présente dans le cadre des Assises de l’apprentissage des mesures de court terme et de moyen terme, qui, au-delà du recul historique de l’apprentissage, veulent immédiatement contribuer à revaloriser l’apprentissage et à jeter les bases d’une vraie réforme.
Quatre sujets principaux guident les propositions du MEDEF :
– l’amélioration de l’orientation,
– l’expérimentation de la co-construction des diplômes entre les branches et l’éducation nationale,
– l’expérimentation de la co-élaboration de la carte des formation entre les partenaires sociaux et les Régions volontaires,
– la liberté des entreprises d’investir dans les CFA.
De plus, dans l’immédiat, il est urgent de lever plusieurs freins à l’apprentissage en matière règlementaire et financière.
Dans cet esprit d’efficacité et de simplification, la prime de 1000 euros réservée aux employeurs d’apprentis de moins de 50 salariés doit être plus simple et accessible pour avoir un effet immédiat dès cette rentrée.
Pour Florence Poivey, présidente de la commission Education, formation, insertion du Medef : « Il y a urgence si l’on veut sauver la campagne d’apprentissage en cours, et il y a une impérieuse nécessité d’engager une réforme structurelle. Une dizaine de branches s’engagent déjà dans l’expérimentation de la co-construction des diplômes : si les conditions sont remplies, c’est l’ensemble des branches qui suivra cette dynamique. Nous devons lever tous les blocages pour donner aux entreprises la liberté de développer ce formidable levier de compétitivité et de performance qu’est l’apprentissage, et donner à tous les jeunes de tous niveaux l’envie et la possibilité de réussir grâce à cette voie pédagogique d’excellence. »