Obligations ou opportunités : regards croisés sur la santé en entreprise en France et au Canada
Témoignages sur les actions QVT et prévention des RPS engagées par Afnor, Sofiprotéol, Bosch, Saft Bordeaux
Paris le 19 juin : pour la 11ème édition de Psycho, plus de 200 responsables et directeurs des ressources humaines, médecins, membres des CHSCT, responsables et directeurs des relations sociales, préventeurs et assureurs se sont réunis à la maison de l’Amérique Latine à Paris.
La pleniere
Pour la 1ère fois, l’agence Européenne Pour La Santé Sécurité Au Travail (EU-OSHA) – en la personne de Violaine Roggeri – était présente et rappelait sa mission: rassembler et divulguer à l’échelon européen les outils, sensibiliser et échanger sur les bonnes pratiques. L’Agence vient de lancer début avril la campagne européenne pour la prévention des RPS « Mieux prévenir pour mieux travailler ». Psya a été retenu comme partenaire officiel de cette campagne pour la France, l’Espagne et l’Italie. Un Prix des Bonnes Pratiques pour la prévention des RPS sera également attribuée et conclura cette campagne fin 2015.
Partenaire de l’évènement, l’ANDRH était représentée par Régis Mulot, Président de la commission QVT au sein de l’ANDRH. Les travaux de la commission portent sur des aspects multiples pour promouvoir la qualité de vie au travail : introduction de critères sociaux dans la rémunération variable des dirigeants, indicateurs de mesure de la QVT, ou encore promotion des bonnes pratiques dans le management de proximité.
La notion même de QVT fait débat : santé en entreprise ? Prévention des RPS ? Pour Jérôme Bouchet, Directeur des Projets de Psya : « Au-delà de cette acronyme plutôt en vogue, qui n’est cependant pas récent puisque qu’il est né aux Etats Unis dans les années 70, il ne faudrait pas occulter la prévention des RPS, sous prétexte que la QVT apparaisse comme plus ‘sexy’, moins conflictuelle. Une fois que la prévention des RPS est entrée dans un cycle d’amélioration continue, de multiples pistes et dispositifs existent pour aller plus loin ».
Les saines pratiques, le bon sens, des dispositifs permettant un meilleur équilibre vie privée/vie professionnelle, l’approche globale de la santé au travail sont autant de voies à explorer. Quelles qu’elles soient, elles doivent avant tout être en adéquation avec la réalité de chaque organisation, de ses objectifs, de ses moyens, de sa maturité en matière de dialogue social et nécessite comme condition sine qua none l’implication totale de la direction.