Si ces dernières années, les candidats pouvaient hésiter à négocier leur rémunération lors d’un  entretien d’embauche, réviser leurs prétentions salariales à la baisse voire accepter la première proposition venue, Robert Half, leader mondial du recrutement spécialisé, observe un changement. Les candidats accordent aujourd’hui une plus grande importance à la rémunération lors du processus de recrutement. En effet, selon une étude*, les principales raisons avancées pour décliner une proposition d’emploi sont liées au salaire. Pour embaucher le candidat idéal, il mieux vaut offrir une rémunération à la hauteur du marché et ne pas prendre le risque de le perdre pour un delta de rémunération finalement dérisoire.

❶  La rémunération, un critère décisif dans la prise de décision pour un nouvel emploi.

·         32,5% des candidats déclarent décliner une proposition d‘embauche en raison d’une rémunération et/ou des avantages non satisfaisants,

·         28% des candidats avancent la raison d’une proposition plus attractive dans une autre entreprise,

·         15,5% des candidats décident finalement de rester chez leur employeur actuel suite à une éventuelle contre-offre (Proposition faite à un salarié démissionnaire pour obtenir qu’il revienne sur sa décision. Cette contre-proposition comprend généralement une promotion, une augmentation de salaire, de nouveaux avantages et/ou de nouvelles responsabilités).

Parmi les raisons suivantes, quelle est la plus couramment utilisée par les candidats pour décliner une proposition d’embauche ?

Parmi les raisons suivantes, quelle est la plus couramment utilisée par les candidats pour décliner une proposition d’embauche ?

❷  Les ‘bonnes’ raisons de dire OUI ou NON à une proposition d’embauche.

Pour tout salarié, arrive un moment dans sa carrière où la tentation de saisir une nouvelle opportunité se fait plus forte. Mais la décision d’accepter un nouvel emploi n’est pas à prendre à la légère. Il est alors important de se poser les bonnes questions avant de faire un choix définitif.

Les 10 bonnes questions à se poser avant d’accepter une proposition d’embauche :

1.       Quelles sont les raisons qui me poussent à quitter mon emploi actuel ? Sont-elles ‘irrémédiables’ ?
2.       Le poste proposé correspond-il à mon projet professionnel ?

3.       Ai-je bien compris (tous) les enjeux du poste et (toutes) les attentes de mon futur employeur ?

4.       Les conditions de rémunération sont-elles en adéquation avec mes prétentions ? => Un benchmark ‘honnête’ du marché en s’appuyant sur les études de rémunérations des cabinets de recrutement, les offres d’emploi publiés sur les sites… peuvent aider à se situer en terme de rémunérations.

5.       Financièrement, ce travail va-t-il me fournir un mode de vie (plus) confortable? Ou peut-il le devenir dans un terme raisonnable ?

6.       Le bureau est-il à une distance raisonnable de mon domicile ?

7.       L’environnement de travail est-t-il propice à mon propre style de travail ?

8.       Mon futur supérieur hiérarchique direct semble-il être un soutien avec qui je pourrai apprendre ?

9.       Une évolution de carrière à moyen / long termes est-elle envisageable ?

10.   La culture d’entreprise est-elle en accord avec mes valeurs ?

    

Olivier Gélis, Directeur Général de Robert Half explique : « Contrairement à ce que le contexte pourrait faire croire, il n’est pas aisé pour les entreprises de recruter certains candidats. Les plus compétents sont toujours extrêmement sollicités. Les meilleurs d’entre eux ont même souvent le choix entre plusieurs propositions : les candidats adaptables, immédiatement opérationnels et flexibles, sont et seront toujours autant courtisés. Donc prendre le risque de tenter de négocier une rémunération, qui correspond au marché est un risque pour les entreprises. Perdre le candidat idéal, c’est ne pas se doter des compétences pour profiter de la reprise et c’est même donner une mauvaise image de l’entreprise alors que les candidats sont de plus en plus sensibles à la marque employeur. »

*Source : enquête Robert Half menée par un institut de sondage indépendant en décembre 2013 auprès de 200 Directeurs/Responsables des Ressources Humaines en  entreprises en France