« No-stress, no-burnout‘ est le titre du dernier ebook kindle qui vient de sortir chez Amazon :

Afin de découvrir ce livre sur un thème malheureusement d’actualité, les auteurs nous propose un court extrait…

Quel type de personnalité est touché par le burnout ?

Depuis longtemps, le burnout n’est plus exclusivement un syndrome de cadre stressé. Si au départ il a été associé aux métiers à forte sollicitation mentale, émotionnelle et affective, ainsi qu’ aux postes à responsabilité il se trouve aujourd’hui qu’il se rencontre dans presque tous les métiers et activités. Des experts nous signalent que le risque de burnout existe même chez des travailleurs à temps partiel, mais n’est souvent pas diagnostiqué dans ce contexte. Autre exemple : on commence également à observer des mères en situation de burnout. Ce sont des mères trop exigeantes avec elles-mêmes et qui craquent à force de vouloir essayer de tout concilier. H. Freudenberg (1970) a défini le burnout comme :

« un problème qui prend naissance de la bonne intention d’atteindre des buts irréalistes et qui aboutit à épuiser ses énergies, se détacher de soi-même et perdre le contact avec les autres »

Les personnes à risques vont donc être celles qui s’investissent beaucoup dans leur travail tout en étant très exigeantes avec elles-mêmes. Pour répondre à leur idéal professionnel et chercher à atteindre les objectifs très élevés qu’elles se sont fixées, elles vont aller jusqu’à négliger leur famille, leur partenaire, leurs amis, et leurs loisirs. Au fil du temps, l’enthousiasme de départ devant la réalité du terrain (non-reconnaissance de la hiérarchie, objectifs inatteignables, isolement, etc.) va finir par se muer en un sentiment d’épuisement général. Le burnout est la maladie des battants et des bons élèves.

Le contexte politique et économique actuel va venir ajouter une pression supplémentaire avec le risque de perdre son travail. Une étude menée en 2004 en Suisse souligne que cette crainte de perdre son travail est la première préoccupation de 69% des personnes interrogées. Ce stress ajouté à ceux rencontrés sur les lieux du travail et associés aux règles managériales appliquées sans tenir compte du facteur humain engendre des situations de burnout de plus en plus nombreuses. Cette enquête a déterminé un certain nombre d’attitudes susceptibles de favoriser le burnout :

  • Le travailleur zélé qui accepte des charges de travail trop lourdes.
  • Le travailleur trop déterminé, prêt à s’investir à 100% dans son travail parce que sa vie extérieure n’offre pas ou peu d’intérêt.
  • Le travailleur autoritaire qui estime qu’il est le seul à pouvoir faire telle tâche aussi efficacement.
  • Le travailleur perfectionniste dont les attentes sont si élevées qu’il n’est jamais satisfait.

Ces différents comportements ne sont bien sûr que le résultat d’une image de soi où la personne essaie de compenser des croyances négatives qu’elle a sur elle-même.

Le manque de confiance en soi va pousser à en faire plus de façon à être à la hauteur, ou à cacher que l’on a moins de valeur que les autres. Si elles sont en échec elles vont aussitôt penser que c’est leur faute sans remettre en cause les conditions extérieures ni analyser si, ce qu’on leur a demandé, était réaliste ou pas.

Prenons un autre exemple : si la personne a des exigences de perfection, elle aura toujours le sentiment de ne jamais en avoir assez fait. Elle sera constamment dans un état de tension aussi bien physique que mental. Son corps ne connaît plus de période détendue et son esprit ne réussit plus à lâcher-prise.

Autre exemple de point faible pouvant contribuer à aboutir à un burnout : le manque d’affirmation de soi, donc l’incapacité à mettre des limites et à dire non. Cela va entraîner la personne à accepter des surcharges de travail avec en parallèle un non-respect de ses besoins. Son estime de soi va encore s’amoindrir et c’est le cercle vicieux.

L’obligation d’être polyvalent qui actuellement est à la mode au sein du management est aussi une source de stress, car la personne peut se voir imposer une tâche pour laquelle elle n’est pas formée donc obligée d’être réactive dans un domaine ou elle se sent incompétente.

Il y a une différence entre burnout et dépression . En effet celle-ci est une maladie plus complexe, qui touche tous les domaines de la vie de la personne. Le burnout concerne essentiellement la sphère professionnelle et est lié à des stress spécifiques vécus dans le contexte du travail. Par contre, le fait que le burnout soit souvent décrit comme une « simple » phase d’épuisement, il en découle le risque que seuls les symptômes extérieurs soient pris en charge; le processus risque alors de se prolonger ou de se détériorer pour finalement aboutir à une dépression.

Comment soigner un burnout ?

La grande difficulté réside dans le fait que le repos seul ne suffit pas. S’il permet de récupérer un peu d’énergie, il ne guérit pas le burnout en profondeur. Pour la plupart des scientifiques, il va être nécessaire d’introduire un réel changement dans la vie de la personne. Ceci ne peut se faire que s’il y a des prises de conscience et des changements dans la manière d’être et de vivre de la personne. Un accompagnement thérapeutique est donc souvent indispensable un accompagnement en coaching est le minimum nécessaire. 

Les auteurs

Pascale et Marc Polizzi ont créé il y a 20 ans le cabinet du même nom pour apporter aux entreprises et aux particuliers des prestations de life coaching. Réputés dans ce domaine, ils utilisent des techniques reconnues qui vont des arts martiaux à la PNL en passant par des exercices de respiration, de synchronisation des hémisphères cérébraux, d’auto-hypnose, de nutrition, etc. Ensemble, ils co-animent des ateliers de médiations corporelles de gestion du stress et des séances individuelles de life coaching.

Retrouver les auteurs sur leur blog : www.sportnostress.fr  .
Pour prendre un RDV de coaching ou discuter de la mise en place d’une action, joigner Pascale au 06-20-45-98-42.