PRÈS D’UN CADRE SUR DEUX EST DÉMOTIVÉ ET REGARDE VERS L’ÉTRANGER POUR ÉVOLUER PROFESSIONNELLEMENT
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L’inadéquation de l’offre et de la demande, l’élitisme des diplômes et le manque de visibilité sur le marché de l’emploi sont les principales raisons des blocages dont souffrent les cadres dans leur mobilité professionnelle, pourtant perçue comme la clé de leur épanouissement au travail.
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À l’occasion de ses 2èmes Assises du recrutement, qui se sont tenues le 3 juin, SYNTEC, le syndicat professionnel des cabinets de conseil en recrutement a présenté les résultats de l’étude exclusive réalisée en partenariat avec Cadremploi* sur la perception de leur employabilité par les cadres.
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L’épanouissement, nouvelle valeur phare
– 87% des cadres, dont 90% des femmes et 92% de plus de 56 ans, estiment qu’il est difficile de changer d’emploi aujourd’hui, en France.
– Près d’un cadre sur deux (42%) est démotivé et 40% pensent qu’il est plus facile de trouver un emploi à l’étranger pour évoluer professionnellement
– Contrairement aux idées reçues, seuls 19% des cadres estiment que changer d’emploi permet avant tout de gagner plus tandis que 43% y voient une opportunité pour un meilleur épanouissement professionnel et 18% attendent un épanouissement personnel.
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L’employabilité, parent pauvre du management
– 77,5% des cadres affirment que leur entreprise ne développe pas l’employabilité de leurs collaborateurs, limitant ainsi le développement de leurs compétences.
– Dans le même temps, les cadres portent un regard critique sur le manque de fluidité du marché du travail, provoqué selon eux par l’inadéquation de l’offre et de la demande (46%), l’élitisme des diplômes (45%) et la réglementation (26%).
– L’intermédiation de l’emploi pourrait être plus et mieux utilisée par les cadres (76%) comme un levier pour développer leur employabilité.
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« Les cadres français portent un regard lucide sur les freins à l’employabilité, qui proviennent davantage d’un manque d’intermédiation, et donc de visibilité sur le marché du travail, que de blocages purement réglementaires. Ce n’est pas la crainte du chômage qui les inhibe mais l’absence de fluidité du marché », résume Jean-Paul Brette, président de Syntec conseil en recrutement.
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* Étude Syntec Conseil en Recrutement / Cadremploi.fr réalisée en ligne auprès de 2 198 cadres, entre le 14 et le 19 mai 2014.
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A propos de SYNTEC Conseil en Recrutement
Le Syndicat du Conseil en Recrutement Syntec est l’unique organisation représentative du métier de conseil en recrutement. Il réunit près de 140 cabinets en France et Dom Tom, et assure le recrutement de  milliers de cadres par an dans tous les secteurs d’activités et dans tous les métiers (plus de 20 000 missions assurées en 2010).
Il fait partie de la Fédération Syntec qui représente aujourd’hui près de 70 milliards d’euros de CA et rassemble plus de 750 000 collaborateurs à travers 1 250 groupes et sociétés françaises spécialisées dans les professions des études et du conseil, de l’ingénierie, des services informatiques, et de la formation professionnelle.