Qui sont les utilisateurs des RSE ?
- 53% des cadres utilisent un réseau social d’entreprise[1], contre moins de 15% des ouvriers[2].
- Seuls 5 % des salariés français évolueraient dans une entreprise qui compte un RSE, soit deux à trois fois moins qu’en Allemagne, en Suède ou Espagne[3].
- D’après des études prospectives, la moitié des grandes entreprises mondiales devraient avoir un RSE en 2016 et 30 % d’entre elles devraient alors le considérer aussi essentiel que le téléphone ou l’email aujourd’hui[4].
- Les RSE seraient utilisés quotidiennement dans 27 % des grandes entreprises et régulièrement dans 25 % d’entre elles[5].
- Mais les chiffres chutent quand on interroge directement les utilisateurs : seuls 7 % des sondés utilisent le RSE alors que 29 % d’entre eux indiquent qu’il est utilisé par de nombreux collaborateurs.
Comment sont utilisés les RSE ?[6]
- Comme communautés de partage (76 %) ;
- Comme un annuaire intelligent, un espace partagé pour travailler ensemble sur un document, avec la possibilité de laisser des commentaires (68 % chacun) ;
- Comme une base documentaire (60 %) ;
- Comme des groupes de discussion, une possibilité de mise en relation, un moteur de recherche interne (56 % chacun) ;
- Comme la possibilité de voter ou de noter une contribution (52 %) ;
- Comme un wiki (48 %) ;
- Comme une boîte à idées (40 %) ;
- Comme des blogs (36 %) ;
- Comme un service de messagerie (32 %).
Quel est l’objectif des entreprises qui développent un RSE ? [7]
- Favoriser le travail collaboratif (92 %) ;
- Faciliter l’accès aux experts internes (88 %) ;
- Accroître la productivité (81 %) ;
- Identifier les bonnes pratiques (80 %) ;
- Favoriser l’innovation (78 %) ;
- Gérer les communautés et le partage des documents (68 %) ;
- Mettre en relation des salariés (60 %) ;
- Décloisonner les silos organisationnels (51 %) ;
- Répondre à une nouvelle orientation stratégique (30 %) ;
- S’adapter à un nouveau contexte concurrentiel (11 %)
Quels sont les gains apportés par le RSE pour une entreprise ? [8]
- Un accroissement de la vitesse d’accès au savoir de 30 % ;
- Une baisse des coûts de communication de 20 %, ;
- une hausse de la vitesse d’accès aux experts de 30 % ;
- Une hausse de la productivité des salariés très qualifiés de 20 à 25 %[9].
[1] Apec, « Les cadres et les réseaux sociaux », 2012.
[2] Cegos, « L’usage des réseaux sociaux dans les entreprises », 2012.
[3] Microsoft/Ipsos, Etude sur les réseaux sociaux au travail, 2013.
[4] Gartner, « Predicts 2013: Social and Collaboration Go Deeper and Wider », 2012.
[5] Institut de l’entreprise 2.0/Grenoble école de management, « L’entreprise 2.0 en France en 2012 : mythe et réalité », 2012.
[6] Observatoire des RSE/Celsa, “Baromètre des RSE”, 2012.
[7] D’après le Social Business Council, Observatoire des RSE/Celsa et Voirin Consultants, 2013.
[8] MIT’s Center for Digital Business et Cap Gemini, “The Digital advantage”, 2012.
[9] Mc Kinsey Global Institute, « The social economy », 2012.