Les salariés les plus jeunes sont les moins heureux au travail

PARIS, France, le 18 novembre 2013 – Monster.fr, leader mondial de la mise en relation entre les personnes et les opportunités de carrière, et GfK, institut mondial et indépendant d’études de marché, annoncent aujourd’hui les résultats de leur nouvelle étude à propos du niveau de satisfaction des Français au travail. L’étude montre qu’un peu moins de la moitié des employés en France (48%) considèrent que leur travail leur convient « suffisamment pour le moment » et que presque 1 employé sur 10 (9%) n’aime pas, voire déteste son poste actuel. Par rapport aux résultats au niveau international, les Français font partie des moins satisfaits au travail ; seuls les Allemands ont une proportion plus faible de salariés qui aiment ou adorent leur travail.

À l’occasion de cette enquête internationale, à laquelle plus de 8 000 employés ont répondu, l’institut GfK a posé aux salariés français la question : « Laquelle des affirmations reflète le mieux votre satisfaction pour le poste que vous occupez actuellement ? ».

Voici les résultats :

12%           J’adore – je travaillerais même gratuitement

31%           J’aime beaucoup – j’aime ce que je fais, mais je pourrais aimer mon travail encore plus

48%           J’aime – pour l’instant, j’apprécie ce que je fais, sans plus

7%             Je n’aime pas – je pense que je pourrais trouver un meilleur emploi

2%             Je déteste – mais c’est un mal nécessaire

 

Les jeunes professionnels, les plus insatisfaits, cherchent à trouver mieux

L’enquête révèle que les employés les plus jeunes sont ceux qui sont les plus malheureux au travail, avec presque 1 jeune sur 10 (10%) de moins de 25 ans qui avoue ne pas aimer, voire détester, son travail.

« Les jeunes employés français sont ambitieux et ont soif de réussite ; ce n’est donc pas surprenant que la plupart d’entre eux se sentent frustrés au poste qu’ils occupent et pensent qu’ils peuvent mieux faire », explique Marc Suchet, Directeur Marketing de Monster France, Espagne et Belux. « Les meilleurs employeurs n’hésitent pas à « coacher » leurs employés les plus jeunes, à leur donner une vision claire de leurs perspectives de carrière et à leur faire savoir que leurs performances seront mesurées et récompensées – ils leur permettent ainsi de rester impliqués dans leur travail et les fidélisent davantage ».

 

L’argent fait bel et bien le bonheur

L’enquête se penche également sur l’impact qu’a le salaire sur la satisfaction au travail et révèle ainsi que les salariés les mieux payés sont également les plus heureux au travail.

Près de la moitié (45%) des employés dans la tranche de revenus la plus élevée affirment qu’ils adorent ou apprécient énormément leur travail. Les employés dans la tranche intermédiaire ne sont pas loin derrière, avec 42% d’entre eux qui se sentent satisfaits de leur travail, alors que ceux qui gagnent le moins sont clairement les moins heureux avec seulement 22% déclarant adorer ou apprécier énormément leur travail.

« Pour la plupart d’entre nous, il semble naturel de dire qu’être payé à la fin du mois est une motivation première au travail et qu’être bien rémunéré est une satisfaction en soi », commente Marc Suchet, Directeur Marketing de Monster France, Espagne et Belux. « Mais peu importe les priorités de chacun d’entre nous au travail – que l’on soit motivé par la reconnaissance, par aider les autres ou simplement par le fait de très bien gagner sa vie – personne ne devrait rester à un poste qu’il n’aime vraiment pas, parce que de meilleures opportunités arrivent chaque jour ».

Une vision internationale du bonheur au travail

Cette enquête internationale révèle que les Français sont avant-derniers au classement des nations qui affirment adorer ou apprécier énormément leur travail. D’après le sondage, les Canadiens sont les plus heureux au travail, avec deux tiers (64%) des salariés qui aiment ou apprécient leur travail, suivi des Néerlandais (54%), des Indiens (55%), des Américains (53%), des Anglais (46%), des Français (43%) et des Allemands (34%).

Les sondés américains ont été les plus nombreux à dire qu’ils n’aiment pas leur travail, avec 15% d’entre eux qui n’aiment pas ou détestent leur poste actuel. Ils sont suivis par les Anglais (12%), les Allemands (10%), les Français (9%), les Canadiens et les Néerlandais (tous les deux à 7%) et les Indiens (5%).

 

A propos de l’enquête

Interrogeant plus de 8 000 personnes au Canada, en France, en Allemagne, en Inde, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, cette enquête a été réalisée par GfK’s GLOBOBUS, réseau d’études omnibus réalisées tous les mois au niveau international.

En France, les données ont été collectées de différentes manières et notamment via des interviews assistées par ordinateur, des appels téléphoniques et des questionnaires en ligne afin de maximiser la participation et la représentativité des répondants, en particulier auprès des plus jeunes et des adultes plus âgés. L’échantillon global pour cette enquête est de 1 000 répondants. Pour les questions posées uniquement aux Français, l’échantillon s’élève à 477 personnes.