Les soft skills : le nerf de la guerre 

En parallèle des savoir-faire techniques – coder par exemple – les entreprises expriment leur besoin de recruter des talents aptes à communiquer, à travailler en équipe ou à s’adapter… autant de compétences qui peuvent certes être « déclarées » sur un CV mais qui restent difficiles à évaluer dans le cadre d’un recrutement. « Il n’y a pas de Toefl de la créativité », observe Olivier Fécherolle. Or, c’est sur ce type de compétences qu’un candidat fait la différence.

 

« Non, l’offre d’emploi ne va pas disparaître, mais elle doit changer de place »

Depuis 50 ans, l’offre d’emploi a un rôle central, puisque c’est un input préalable à toute démarche de recrutement. « Ce processus ne colle plus au monde du social media dans lequel dominent la conversation, l’engagement, l’échange », remarque Olivier Fécherolle. Or les réseaux sociaux permettent à leurs membres de mettre en avant leurs soft skills. Ils peuvent en effet engager la conversation, prouver leur capacité à développer leur réseau, lancer le débat sur des groupes de discussion, commenter, etc. Dès lors, pour capter les meilleurs talents, le processus de recrutement doit s’inverser en faisant intervenir l’offre d’emploi non pas avant, mais après avoir créé une communauté de candidats.