Une génération prête à créer, à se former et à s’investir !

Observatoire _Web School Factory et Fondation Coca-Cola  de la génération numérique réalisé par Harris Interactive*

 

En Europe, l’emploi des jeunes n’a jamais été aussi détérioré, à un point tel que l’OCDE parle désormais de ​​l’émergence d’une « génération perdue ». En France, l’une des caractéristiques permanentes de la jeunesse française est son taux de chômage plus élevé que la moyenne nationale : 22,8 % des jeunes sont aujourd’hui sans emploi**.

Face à cet enjeu social majeur et dans le cadre de son engagement en faveur de l’employabilité des jeunes, la _Web School Factory, l’école de management du numérique, a été désignée par la Fondation Coca-Cola pour créer l’Observatoire de la génération du numérique. Cet Observatoire unique en son genre se présente comme le panorama des aspirations des 15-29 ans, de leurs désirs d’initiatives et des freins qu’ils perçoivent. L’objectif est d’apporter aux jeunes des solutions concrètes, des opportunités nouvelles pour accéder à l’emploi ou développer leurs projets.

« Nous avons voulu donner la parole aux jeunes pour imaginer les solutions les plus en phase avec leurs aspirations. Nos résultats permettront à l’ensemble des acteurs, opinion, pouvoirs publics, institutionnels, chefs d’entreprises, de prendre conscience en profondeur de leur état d’esprit, de leurs besoins et surtout de l’enjeu stratégique que représente l’emploi des jeunes et les métiers du numérique dans l’hexagone ! » déclare Anne Lalou, Directrice de la _Web School Factory.

Pour mener sa réflexion, l’Observatoire de la génération numérique _Web School Factory – Fondation Coca-Cola a confié à Harris Interactive la réalisation d’une étude en février 2014 auprès des 15-29 ans : « Apprendre, Entreprendre, Surprendre : l’Observatoire de la génération numérique »**.

« Notre concept d’Observatoire est original : il s’agit d’un projet ambitieux pensé pour et par les jeunes, car les étudiants de la _Web School Factory sont associés à chaque étape : de la rédaction du brief de l’étude Harris Interactive présentée aujourd’hui, à la construction du questionnaire… et la conception d’une solution pour accompagner les jeunes dans leur recherche d’emploi, leur parcours professionnel et mieux les guider, » ajoute Anne Lalou, Directrice de la _Web School Factory.

Les enseignements de ce baromètre qui suivent proposent une grille de lecture et d’analyse de la génération du numérique.

*Une étude Harris Interactive pour la _Web School Factory et la Fondation Coca-Cola  réalisée en ligne, du 14 au 24 février 2014, sur un échantillon de 1 036 jeunes âgés de 15 à 29 ans.

Méthode des quotas et redressement appliquée aux variables de sexe, d’âge, de statut d’activité et de région.

Portrait d’une génération anxieuse mais réaliste et altruiste

40 % des 15-29 ans sont incertains face à l’avenir …

Le contexte économique est préoccupant et difficile. Les jeunes en ont parfaitement conscience puisque 40 % d’entre eux se déclarent incertains face à l’avenir même si ¼ d’entre eux se disent confiants. 21 % se sentent inquiets, voire désespérés pour 5 % des répondants, quand 9 % se disent enthousiastes !

 

… mais 38 % des 15-29 ans gardent un état d’esprit positif !

Lorsque les jeunes Français sont interrogés sur leur état d’esprit actuel, le portrait est moins noir : les 15-29 ans se décrivent en effet comme positifs (38 %), mais, malgré tout, anxieux (37 %) et interrogatifs (34 %). D’autre part, 23 % se définissent comme épanouis et 21 % comme sereins, quand 21 % se déclarent frustrés, 17 % incompris et 12 % en colère. On observe en particulier que plus les jeunes sont proches de l’entrée sur le marché du travail, plus ils font part de leur frustration : les 15-19 ans sont 42 % à se percevoir comme positifs tandis que 26 % des 25-29 ans se sentent frustrés.

Une vision professionnelle d’eux-mêmes… et un vrai élan altruiste

Lorsqu’ils sont interrogés sur leur projection professionnelle, le « moi pro » idéal de la génération numérique se dessine : un jeune en entreprise (36 %) ou à son compte (35 %), travaillant dans un style vestimentaire casual (45 %) – loin du costume-cravate ! Ils plébiscitent le bureau individuel (à    42 % contre 20 % pour l’open space). Ils sont tout de même 21 % à être tentés par le coworking.

L’étude des secteurs d’activité dans lesquels ils souhaiteraient évoluer montre leur ouverture vers les autres : 18 % des jeunes Français pensent à la culture, 17 % à la santé, ou 17 % à la communication. Leur côté altruiste est encore plus net lorsqu’ils sont interrogés ouvertement sur ce qu’ils créeraient ou inventeraient s’ils disposaient d’une somme importante d’argent : des structures sociales pour aider les plus démunis, les jeunes, ou tournées vers le soin des animaux… Certains citent également la création d’entreprises technologiques de pointe.

La génération numérique se projette naturellement de manière « connectée » : 73 % se voient travailler avec un PC ou une tablette… 16 % d’entre eux évoquant même le souhait de travailler dans le secteur du numérique.

Une génération résolument pleine d’ambition et de projets

73 % des jeunes aimeraient être leur propre patron

Malgré l’incertitude qu’ils ont face à leur avenir, les jeunes Français affichent de manière très nette leur dynamisme et leur ambition : près des ¾ d’entre eux indiquent qu’ils souhaiteraient être leur propre patron… bien loin des clichés sur leur génération, puisque seuls 3 % des interrogés aimeraient vraiment être une star de la téléréalité ! De manière logique, 63 % des 15-29 ans déclarent aussi vouloir être managers… signe de l’ambition de cette génération.

Une jeunesse volontaire avec 52 % intéressés par l’entrepreuneuriat 

Interrogés sur la création de projets, les résultats sont encore plus surprenants : 52 % des jeunes affirment avoir déjà eu le projet de créer une entreprise ou leur propre emploi, et près d’1 jeune sur 2 indique avoir eu un projet associatif ou personnel (48 %). A noter que les hommes (56 %), les catégories supérieures (55 %) et les 25-29 ans (57 %) déclarent plus souvent avoir eu des projets de création d’entreprise.

L’innovation : une ambition pour 61 % d’entre eux

Avoir grandi avec les dernières innovations technologiques pousse aussi la génération numérique à vouloir innover : 61 % des jeunes Français déclarent souhaiter inventer quelque chose ou déposer un brevet, en particulier les hommes et les jeunes de 20-24 ans, qui peuvent notamment être des étudiants en fin de cursus (68 % pour chaque catégorie).

« Quand j’ai voulu me lancer comme freelance, monter mon projet n’a pas toujours été facile : certains soulignaient mon manque d’expérience ! Je voulais m’aguerrir, tenter d’être mon propre patron. Je sais aujourd’hui que si j’ai pu devenir freelance en parallèle de mes études, c’est avant tout grâce à des professionnels et des intervenants qui ont su me guider, me conseiller, mais aussi me rassurer. Je dispose maintenant d’un cadre propice au développement de mes initiatives,» ajoute Antoine Beauvillain, étudiant à la _Web School Factory.

Des jeunes prêts aux efforts et à se renouveler  pour évoluer ou accéder à l’emploi

72 % des jeunes Français sont prêts à apprendre une langue informatique pour trouver un travail !

Signe du volontarisme et de l’adaptabilité d’une génération, 50 % des 15-29 ans déclarent ne pas vouloir faire le même métier toute leur vie. Ils montrent aussi clairement les efforts qu’ils sont capables de réaliser pour développer leur « employabilité » : l’apprentissage d’une langue étrangère     (82 %) mais surtout, en seconde position, l’apprentissage d’une langue informatique pour 72 % des jeunes interrogés. Ils sont aussi très mobiles : 71 % affirment être capable d’aller travailler et vivre dans une autre région de France pour trouver un emploi.

Des jeunes qui ont une forte attente de mentorat

56 % des jeunes craignent d’être freinés par le manque de confiance

qu’on leur donne dans le monde professionnel

 et 42 % ont peur d’échouer !

 

Les jeunes Français sont conscients des obstacles et des écueils : ils craignent à 56 % d’être freinés par le manque de confiance accordée aux jeunes dans le monde professionnel ou à 42 % d’échouer tout simplement. Si ce dernier item est plus fortement présent chez les jeunes femmes (48 %), entre 15 et 29 ans, il concerne néanmoins seulement une minorité de jeunes.

Ils identifient surtout les difficultés existantes pour créer un projet en France : le financement (94 % des jeunes interrogés), le manque d’expérience (pour 92 %) et l’absence de réseau (71 %). L’aspect relationnel se retrouve très fortement dans les besoins pour y parvenir : le mentorat est considéré comme a minima comme important par 89 % des jeunes, juste derrière les aides financières (93 %).

Les pairs sont les mieux placés pour transmettre

Plus de 8 jeunes sur 10 estiment que les amis ou collègues  contribuent à leur apprentissage au quotidien

Le regard de cette génération est encourageant sur l’efficacité des modes d’apprentissage : l’entourage familial (75 % pour les grands-parents et 79 % les parents), les sites internet d’information (83 %), les livres, les journaux et les magazines (82 %), etc. Mais surtout, pour plus de 8 jeunes sur 10, les amis ou collègues contribuent à leur apprentissage au quotidien.

Si l’opinion commune concorde sur le numérique comme un véritable avantage concurrentiel lors de l’entrée sur le marché, une majorité des jeunes interrogés (54 %) estime que le lycée et l’enseignement supérieur ne forment pas suffisamment les lycéens et étudiants au numérique et à ses outils. Une divergence cependant chez les 15-19 ans, qui estiment à 55 % que la formation apportée aux lycéens et étudiants sur le numérique est suffisante et qu’elle tire bien parti des outils numériques. Les jeunes de manière générale sont aussi près de 2/3 à penser que le lycée et l’enseignement supérieur ne tirent pas suffisamment parti des atouts du numérique (61 %), c’est-à-dire en utilisant les possibilités tirées du numérique pour faire évoluer les enseignements.

Le numérique, un avantage à l’entrée sur le marché du travail

92 % des jeunes placent la maîtrise des outils numériques sensiblement au même niveau que la maîtrise des langues étrangères

Pour la majorité des jeunes, le numérique permet de développer des compétences en matière d’imagination (74 %), d’adaptation (68 %) et de relations (60 %). Pour plus de 9 jeunes sur 10, il est important de savoir se servir des outils numériques, presque autant que de savoir s’exprimer à l’oral (96 %) ou d’avoir un bon niveau en orthographe (95 %). La maîtrise du numérique arrive en 3ème position pour favoriser l’insertion professionnelle, et même devant la maîtrise d’une ou plusieurs langues étrangères (90 %).

 

Un Week-end Challenge à la _Web School Factory pour concevoir une solution d’opportunités pour les jeunes

Les résultats l’Observatoire de la génération numérique seront examinés lors d’un Week-end Challenge organisé par la _Web School Factory, les 14 et 15 mars prochains afin de concevoir la solution adaptée aux besoins des jeunes. « 70 étudiants venant de 6 écoles différentes (_Web School Factory, HETIC, STRATE, ESG, Université Paris XII, Ecole de la seconde chance), seront regroupés en 15 équipes durant 36 heures. Ils imagineront le dream concept pour l’emploi des jeunes et seront mentorés vendredi 14 mars par des dirigeants d’agences web et stratégie : toutes les conditions seront réunies pour qu’ils puissent proposer des concepts vraiment innovants », explique François Pumir, responsable de la majeure technologie numérique à la _Web School Factory.

Les jeunes et les étudiants de la _Web School Factory seront une fois encore au cœur de la réflexion: en deux jours, ils auront pour mission d’imaginer les bases et la forme d’un projet pour l’emploi des jeunes dans l’économie numérique : plateforme, écosystème, site internet, objet connecté … tout est imaginable !

Vendredi soir, chaque équipe devra présenter son projet devant un jury intermédiaire composé de consultants et de jeunes entrepreneurs. Les étudiants soutiendront enfin leurs projets devant le jury final dans l’après-midi du samedi 15 mars, qui regroupera dirigeants de Coca-Cola Europe et autres grands groupes français partenaires, entrepreneurs et responsables de l’Innovation Factory.

« Participer à ce projet à travers un Weekend Challenge, c’est apporter une vision réellement en phase avec la problématique. En tant qu’étudiants à la _Web School Factory, les problématiques de l’emploi dans le numérique sont au cœur de nos préoccupations, » conclut Josselin Le Bail, étudiant à la _Web School Factory.

**INSEE 4e trimestre 2013

 

A propos de la Fondation Coca-Cola

La fondation Coca-Cola, représentée depuis plus de 90 ans en France par the Coca-Cola Company, souhaite renforcer son engagement en faveur de l’emploi et de l’employabilité des jeunes en France. Cet engagement se traduit par le soutien à des initiatives déjà existantes, et/ou par la création d’actions spécifiques et innovantes aux côtés de partenaires éducatifs ou de soutien à l’entreprenariat, déjà engagés sur ce défi collectif majeur.

 

A propos de la _Web School Factory

La _Web School Factory est une école d’un genre nouveau qui forme les futurs leaders de l’innovation numérique en 5 ans. Née de la collaboration entre trois écoles fondatrices de référence dans leur domaine respectif, Strate Collège, le Pôle ESG et HETIC, cette grande école du management de l’innovation numérique dispense un enseignement articulé autour d’une formation multidisciplinaire et transversale (Design,
E-business et Technologies numériques), de projets réalisés par les étudiants et valorisés par les entreprises, et d’un échange constant avec le monde de l’entreprise. Le cursus permet aux étudiants d’évoluer dans un environnement à la fois dynamique et international, et de devenir des professionnels à haut potentiel, des managers capables de gérer un projet dans sa globalité, dotés d’une vision à la fois créative, commerciale et technique, qui répondent aux attentes et besoins des employeurs.

 

Pour plus d’informations

www.webschoolfactory.fr